Une fois de plus, l'Ordre du Bleuet a pu compter sur le talent de plusieurs personnes dont le point commun est la qualité de leur voix. Des artistes du Saguenay–Lac-Saint-Jean au service d'un hommage à l'égard d'autres artistes de cette même région.
Sous la direction de Marc Bergeron, notre maître de cérémonie depuis le tout premier gala honorifique de la Société, ils ont participé à la séance d'enregistrement des textes de présentation de chaque lauréat de l'ordre, captée par le technicien Pierre Blackburn. Une belle collaboration de CGJ Radio-Canada que nous remercions.
Quelques mots sur chacun d'eux
Ils sont modestes et très occupés. Difficile d'avoir leur CV, histoire de vous les présenter. Mais ils sont connus comme auteur, metteur en scène, comédiens, agent de communications et animateurs.
Marc Bergeron © Photo Andrée-Anne Lachaine |
Marc Bergeron, sera le maître de cérémonie du prochain gala. © Photo Andrée-Anne Lachaine |
Marc Bergeron assure la mise en lecture. Ici, en compagnie de Josée Bourassa. © Photo Andrée-Anne Lachaine |
Animateur réputé, Marc Bergeron a été LA voix de CBJ pendant longtemps. Aujourd'hui à la retraite, il est le maître de cérémonie du Gala honorifique de l'Ordre du Bleuet depuis 2010. L'initiative d'engager des comédiens pour la lecture des biographies des nouveaux membres de l'ordre lui revient. Depuis 2011, il assure la direction de cette mise en lecture, que se partagent comédiens, comédiennes et animatrices de la région.
Josée Bourassa © Photo Andrée-Anne Lachaine |
Je tiens à vous exprimer toutes mes félicitations pour votre/notre Quotidien édition Internet. Originaire de Chicoutimi et maintenant résidente en Italie, je vous assure que de pouvoir lire des nouvelles de chez nous est pour moi un grand soutien moral et affectif alors que je suis loin des miens et de ma belle région. Je suis enseignante dans des écoles secondaires et ne manque jamais de faire connaître mon Québec. Si vous le permettez, j'utiliserais bien mon nouveau Quotidien virtuel afin de faire connaître mon beau Saguenay–Lac Saint-Jean!!!
À son retour au Saguenay, Josée Bourassa forme un tandem plein d'esprit à CBJ où elle anime C'est ici que ça se passe avec Jean-Pierre Girard. Elle sera aussi responsable des communications pour l'Orchestre symphonique du Saguenay–Lac-Saint-Jean, puis au Théâtre La Rubrique de Jonquière, avant d'occuper le poste d'agente de l'information aux relations publiques de l'Université du Québec à Chicoutimi. Il lui arrive parfois de reprendre le micro à CBJ ou de siéger sur un jury, comme au Festival de la chanson de Saint-Ambroise.
Christian Ouellet © Photo Andrée-Anne Lachaine |
Depuis sa sortie de l’UQAC, diplômé du baccalauréat interdisciplinaire en art, on a pu voir Christian Ouellet à titre de comédien dans : Richard II , Le Misanthrope et Le Capitaine Fracasse, La Cerisaie et Ubu roi des Têtes Heureuses, dans Toilette de soirée , Le Festin, Charles et Berthin, Théâtre La Rubrique , Andromaque et La serva amorosa du Théâtre 100 masques, Un violon sur le toit et Miss Saïgon de Société d’Arts lyriques du royaume, Barabbas dans La Passion et Le Clown noir au masque de fer, du théâtre Faux-Coffre.
Il a également fait de la tournée pour les Jeunesses musicales du Canada dans La Veuve Joyeuse et participé au Festival Transamérique dans La Marea.
Il fa été metteur en scène de plusieurs pièces, dont: Job, UQAC, Onan des Têtes heureuses, Les Précieuses Ridicules, Le médecin malgrés lui du 100 masques, Pour faire une histoire courte de Frédéric Blanchette et Là de Serge Boucher pour le théâtre Mic Mac. Sans oublier Entre-Deux de La Rubrique. Il a collaboré à la création de la pièce Les Sens pour cette même compagnie et enseigne parfois le cours Techniques de jeu à l'UQAC.
Il a joué et mis en scène pour le Théâtre CRI, dans Petites morts et autres contrariétés. Il est aussi comédien-marionnettiste dans Une Histoire dont le héros est un chameau... du Théâtre Les Amis de chiffons.
Sophie Larouche © Photo Andrée-Anne Lachaine |
Comédienne et metteure en scène, Sophie Larouche a fait ses études en théâtre au baccalauréat interdisciplinaire en art à l’UQAC. Pendant ses études, elle joue Racine, Cocteau, Shakespeare… et met en scène, dans diverses écoles, Tremblay, Dansereau et Jean Daigle. Elle participe au stage de Frédérique Leconte dans le cadre des 20 jours du Théâtre à risque en 1997.
Sophie Larouche signe sa première mise en scène avec Le dernier délire permis de Jean-Frédéric Messier en 1997 et c’est lors de son stage de fin d’études, en 1998, qu’elle crée le spectacle Les sorcières. À l’été 1999, elle met en scène Les Veuves sauce moutarde.
Comme comédienne, on a pu la voir entre autres dans Jocelyne Trudelle trouvée morte dans ses larmes de Marie Laberge, Suzanna et les saules de Katia Grenier en 1997, Le temps d’une vie de Roland Lepage en 1994 et dans L’échange de Claudel en 1992.
En 1999, elle interprète le rôle de Grouchenka dans Les frères Karamazov de Dostoïevski, sous la direction de Rodrigue Villeneuve. Comme lectrice, elle a participé à l’hommage à Michel-Marc Bouchard dans La poupée de Pélopia et à l’événement À partir de Dostoïevski, une lecture de trois textes dirigée par Alain Doom.
Détentrice d'une maîtrise en enseignement en théâtre, Sophie s'occupe d'atelier de théâtre dans les école avec la compagnie Les 100 Masques depuis plusieurs années.
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Érika Brisson © Photo Andrée-Anne Lachaine |
Diplômée d’Art Dramatique du Cégep St-Laurent, Erika revient en région pour ses études universitaires. Elle obtient un baccalauréat interdisciplinaire en art/théâtre à l’UQAC avant de s’inscrire à la maîtrise en art en recherche/création afin d’explorer la notion de la présence du comédien. Elle décroche son diplôme à l’automne 2012 après avoir présenté son projet final Le Bain, d’après le texte de Jean-Luc Lagarce, qu’elle ira également présenter aux Fêtes Internationales de Théâtre de Valleyfield au printemps 2012.
Erika travaille également auprès du Théâtre 100 Masques depuis 2008. Elle participe à la coordination et l’animation des Camps Thématiques estivaux pour les enfants. Elle à également eu l’occasion de jouer pour cette même compagnie lors des créations estivales en 2010 (L’assemblée des femmes) et 2011 (L’affaire de la rue Lourcine). Avec les 100 Masques, elle a eu l’occasion d’être comédienne/lectrice lors du Festival des Mets et des Mots en 2010 et 2011 et dans le cadre du lancement du recueil de nouvelles Petites morts et autres contrariétés de Jean-Pierre Vidal.
Depuis un an plus discrète, dû à la naissance de sa petite fille, plusieurs projets pointent le bout de leur nez pour les prochaines années…
Marc-André Perrier © Photo Andrée-Anne Lachaine
Comédien, metteur en scène et auteur, Marc-André Perrier est très actif dans plusieurs compagnies de théâtre de la région. Il a joué dans Le Misanthrope, La Serva Amorosa, Onan, Richard II. Il est l'auteur de Traces, créée au Côté-Copur en 2010, pièce commenté par Denise Pelletier , qui a été longtemps journaliste et critique d'art au Progrès du Saguenay (Le Quotidien et Progrès-Dimanche), disant sur son blogue Spécial du Jour :
Marc-André Perrier, bien connu dans la région comme comédien, signe ici son premier texte dramatique. Comme le spectacle s'inscrit dans la programmation de Saguenay capitale culturelle 2010, je m'attendais à une pièce historique sur Jonquière. Eh bien pas du tout.
Fils spirituel de Michèle Lalonde (Speak White) et de Sol, le jeune auteur crie la révolte du peuple asservi par les patrons anglais, Alcan, Price et consorts, à coups de jeux de mots, de figures de style et de néologismes. Dans l'esprit du Refus Global, le texte prend la forme d'un délire verbal bien contrôlé, à la maniètre de Gaston Miron, de Gérald Godin, de tous les poètes qui ont forgé des mots pour réclamer la fin de l'asservissement, la libération et l'indépendance du peuple québécois.
Le spectateur doit demeurer attentif, ne pas perdre une syllabe: on en perd malgré tout, mais on a du plaisir. Seulement ensuite, on aimerait réentendre tous ces mots, ou mieux, les lire et les décortiquer lentement pour en goûter toute la richesse.
Une dizaine de tableaux un peu fous, vaguement chronologiques, évoquant parfois l'histoire de Jonquière, avec Marguerite Belley et la famille Price, mais il ne faut pas y chercher un spectacle historique: plutôt une vision, un cri, une complainte, des regrets, un peu d'espoir...
Assez percutant...
Paule Therrien
© Photo Andrée-Anne Lachaine
Bien connues des auditeurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Paule Therrien travaille à Radio-Canada depuis 1992. On l'a entendue au magazine musical Couleur et vue, au magazine culturel Sortir à la télévision de Radio-Canada. Cette amoureuse des arts et de la culture nous donne rendez-vous le matin pour commmencer la journée en musique à l'émission Beau temps mauvais temps d'Espace musique.
Ses auditeurs sont nombreux à dire que Paule Therrien est une des plus belles voix radiophoniques. C'est aussi une excellente intervieweuse et certains regrettent que ce talent ne soit plus à l'ordre du jour de l'animatrice dans le concept de son émission du matin.
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